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 .:Nouvelle:. Emlie (pt I-II)

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K@m1

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MessageSujet: .:Nouvelle:. Emlie (pt I-II)   .:Nouvelle:. Emlie (pt I-II) Icon_minitimeDim 28 Oct - 18:28

Bon, ca fait un bail que je suis pas venu sur ce forum, ben je ne sais quoi dire d'autre que "me revoila"...

Sinon, voici une nouvelle que j'ai écrite il y a un an déja...

..::Emilie::..

Elle rouvre ses yeux. Le doux voile de peau claire et fine qui recouvre ses prunelles d’un mélange « bleu-infini » et « gris-desespoir » s’élève lentement, laissant apparaître un regard séraphique. Mais cette caresse sur ses yeux laisse vite place à une rivière au goût amer. La mer bleue de ses yeux de tristesse déborde et forme des canaux d’amertume sur son visage d’ange. Ses yeux ruissèlent. Ses veines aussi. Son fin poignet gauche est ébréché et son fleuve aussi déborde, sa vie coule le long de son bras et une marre de mort se forme à ses pieds.
Emilie n’entend plus sa mère qui martèle la porte de toutes ses force. A l’extérieur, sa génitrice, les poings ensanglantés, les articulations des doigts déboîtés, frappe de ce qui lui reste de ses mains la porte qui la sépare de sa fille, épuisée, terrorisée mais alimentée par l’amour qu’elle nourrit pour sa fille. « Emilie, je t’en supplie, ouvre à ta maman ! Je t’aime, sors s’il te plaît ! » Puis, baissant la tête, comme résignée, après un long soupir, elle se décide enfin à lâcher « Il est parti… ».
Son de serrure qui se déverrouille, la mère prend sa fille dans ses bras.
« Il », c’est Frank, le père, ou, selon Emilie, la chose abjecte qui couche avec sa mère, son pire calvaire, la sangsue qui lui suce sa joie, la tumeur qui ronge sa vie. Cette brute qui les frappe, sa mère Anne et elle, chaque soir.
Anne prend Emilie dans ses bras, l’ange se nourrit de la chaleur corporelle de sa mère, ensanglantant la chemise blanche de a bienfaitrice qui, sentant sur sa hanche le contact froid du sang de sa fille, la traîne, titubante, bancale, comme ivre de tristesse et de douleur, jusqu’à la salle de bain.
Lumière. Le néon éclatant envahit de toute sa puissance la salle de sa lumière. Les pupilles d’Emilie n’ont pas le temps de se rétracter. Elle est éblouie. Elle a perdu beaucoup de sang. Elle trébuche, son crâne heurte le rebord de la baignoire. Elle s’évanouit.

Emilie a seize ans, c’est une beauté de la nature. Ses longs et soyeux cheveux châtains tombent gracieusement sur son magnifique visage clair, tendre et sympathique. Les longues courbes gracieuses et harmonieuses qui composent sa magnifique silhouette forment le corps de taille moyenne d’une très jolie jeune fille.
Elle étudie au lycée de Marinan, dans un petit village isolé entre les montagnes, quelque part en France. Elle a très peu d’amis car très timide. Elle souffre de ce qu’on peut appeler «le syndrome de la solitude non-raisonnée », ce qui signifie qu’elle ne dispose pas de cette capacité qu’ont les gens, lorsqu’ils communiquent entre eux, à suciter l’interrêt de leurs interlocuteurs. Elle ne peut donc pas évacuer le flot de pensées et d’idées noires qui l’assaillissent chaque jour et qui s’accumulent dans son crâne, l’emplissant jusqu’à ce que les parois de son esprit soient trop étroites pour celles-ci. Une fois qu’elles en sont à ce niveau, ne pouvant plus tenir, Emilie court aux toilettes où elle se réfugie et extirpe tous les démons qui l’assaillissent par la voie orale, se déverse alors dans la cuvette un flot saccadé de haine et de tristesse.
La seule personne à qui elle parle, c’est Michael, le pion chargé de surveiller les soixante-dix élèves du lycée.

Une fois soignée, sa mère allonge Emilie sur son lit et la borde comme le bébé qu’elle aurait tant aimé que sa fille reste.

II

Nouvelle journée.
Le son strident du réveil, pareil à un crissement d’ongles sur une ardoise, arrache Emilie du monde des rêves, son monde, il l’arrache de ce monde tellement plus chaleureux, ce monde ou ses démons n’ont pas prise sur elle, ce monde où elle est heureuse, le monde dans lequel la douce Emilie s’enivre de la beauté et de la bonté que son subconscient attend de cette réalité abjecte qui l’attend aujourd’hui encore. Faute de trouver le bonheur dans la réalité, son esprit va le chercher dans ses rêves.
Emilie s’accroche de toute son âme à son Eden spirituel. Elle ne veut pas retourner dans son corps matériel endolori, elle ne veut pas rejoindre sa carcasse qui a croulé sous les coups d’hier et qui croulera sous ceux de demain. Mais voila que son corps l’appelle, la tire de toutes ses forces. Elle s’accroche comme elle le peut à son rêve, mais dans son monde mental tant aimé, tout disparaît, le blanc laisse place au noir, le plaisir de la nuit laisse place à la douleur du jour. Elle souffre de ses blessures.
Emilie ouvre les yeux, une fleur s’ouvre. Ses bras, tels de sublimes pétales ensanglantés, s’étendent sur son lit.
Un, deux, trois. Elle est assise sur son matelas, le dos recroquevillé, le visage pris dans ses mains, accoudée à ses genoux, les jambes tremblantes, ce qu lui provoque une désagréable friction sur son menton endolori par un des coups de Frank.

La journée commence.
Le soleil éclatant se réfléchit sur les vitres ternies par la crasse du lycée de Marinan. Un portail, du moins, un semblant de portail qui a du être métallique, oxydé par la pluie, rongé par le temps, terni par la morosité du lieu ; il n’en reste qu’une vague forme annonçant un bâtiment terne aux allures d’asile abandonné des années soixante, dans lequel la crasse est profondément encrée, à moins que ce ne soit le contraire…
A l’intérieur, trois salles, accueuillant chacune les deux années de première et de terminale pour les trois filiales scolaires générales : économie, sciences et littérature. Trois perspectives d’avenir, trois seules perspectives d’avenir pour des jeunes ternis par le non-vouloir, encrés dans la médiocre déchéance de leurs parents qui tirent eux même celle-ci de leurs grands parents, et ainsi de suite. Dans ce petit village perdu quelque part en France, la médiocrité a l’air d’être une tradition transmise de générations en générations, un sombre présent des aïeux à leur descendance; à moins que ce ne soit ce maudit lieu, cette prison sans barreaux qui incite à une telle déchéance…
Il n’y a pas de classe de seconde. Lorsqu’on interroge Monsieur Maurignac à ce sujet, lors qu’il a un bref sursaut de lucidité entre deux moments d’ébriété, il répond d’un ton agacé «Cette merde de classe, ça coûte cher et ça sert à rien, pis l’Administration, dit-il en prenant un air d’homme saoul mimant une personne mondaine, est trop occupée dans ces grandes villes pleines de petits bourges pour venir foutre son nez de cherche-merde au trou du cul du monde, comme qu’ils disent, pour venir fouiner la merde par ici, donc, il n’y a pas de raison pour que ça change.» A chacun de ses discours, il se complait dans sa vulgarité à laquelle les élèves ont fini par s’habituer.
Le personnel est composé de six personnes. Le directeur, un professeur par classe qui s’efforce de donner cour simultanément aux deux années dont il a la responsabilité, Mme Grazziella , la concierge qu’on ne voit que rarement (sûrement à cause des problèmes financiers de l’établissement), et, enfin, Michael, le surveillant scolaire; la seule fréquentation d’Emilie.
Souvent, durant les récréations, ils discutent de leurs problèmes communs. En effet, les deux, même si, extérieurement, ils ont plutôt des allures de « la belle et la bête », partagent plus ou moins les mêmes tracas : ils sont incompris et victimes de leur famille mais ne peuvent la fuir ; elle car elle est mineure et aime sa mère, lui car il a des problèmes financiers.
De plus, ils sont tous deux rejetés par la plupart des gens du lycée, lycée qui, pour le duo improbable, représente la seule société qu’ils connaissent vraiment. En effet, Michael est mis à part par ses collègues et son autorité sur les élèves n’est pas vraiment respectée. Il y a une semaine encore, une bande de lycéens l’a attendu à la sortie du lycée, baramine et pied de biche à la main, quatre d’entre eux lui ont sauté dessus, le tenant pendant que d’autres lui détruisaient son vélo, son unique moyen de transport ; puis, une fois la destruction de l’engin terminée, ils l’ont forcé à ce mettre nu et ont brûlé ses affaires, puis se sont enfuis en voiture avec la carcasse du vélo. Michael a bien tenté d’en parler au directeur mais celui-ci est persuadé de la mythomanie du surveillant, et, aucun témoin n’ayant été présent, ou, du moins, aucun témoin n’ayant voulu avoir été présent durant l’incident, cet évènement n’a fait que rendre Michael encore moins populaire aux yeux de ses supérieurs et a définitivement rendu son semblant d’autorité inexistant.
Emilie et Michael sont très proches. Ils sont tous deux heureux de pouvoir dialoguer sans contraintes avec une personne qu’ils comprennent et qui les comprend.

La journée passe.
Les cours terminés, rangeant ses bouquins de mathématiques et de chimie dans son sac, Emilie aperçoit Michael sur le pas de la porte, à l’autre bout de la classe, l’air détendu, la veste sur l’épaule ; attitude très rare chez lui. De la main, lui fait signe de venir. Elle se dépêche de remplir son sac de bouquins, puis, se précipite vers son ami.
-Qu’est-ce qu’il y a ?
-Ce soir, c’est moi qui te ramène. Lui dit-il d’un air fier.
-Comment ? Tu n’as plus de vélo, t’en as un nouveau ? Mais bon, on ne peut pas monter à deux sur un vélo et puis, j’ai le bus qui va partir ; on se voit demain… Lui fait elle en y ajoutant ce sourire d’ange, sourire dont elle est la seule à avoir le secret.
-J’ai la voiture à ma mère. Lui fait-il, redoublant de fierté.
-Je dois y aller, désolée.
Le sourire de Michael s’efface, laissant place à un visage grave. Il lui prend le poignet et la fixe droit dans ses yeux d’ange qui semblent s’efforcer, en vain, apeurés, de comprendre la situation.
-TU VIENS AVEC MOI !lui hurle-t-il.

A la sortie du lycée les attend une vielle Renault croulant sous la rouille. Emilie ouvre la portière. Bruit sourd. Elle tombe et s’évanouit. Michael vient de lui assener un violent coup de coude sur la nuque. Il la ramasse et l’allonge sur la banquette arrière de la voiture…

Il fait froid et Emilie a atrocement mal. Elle ouvre ses yeux, reprend le contrôle de son corps endolori. Elle ne comprend pas ce qu’il lui arrive. La jeune fille se trouve nue, attachée à un arbre dont l’écorce irrite affreusement sa douce et délicate peau claire. Elle ne peut faire aucun mouvement tant elle est solidement attachée au végétal. On a consciencieusement lié ses chevilles, ses jambes, sa taille, ses bras et son cou au tronc d’un chène massif. Elle hurle, mais en vain. Personne ne l’entend. Emilie se résigne à cesser d’inonder inutilement les alentours du flux de sa douce voix apeurée.
Ca y est, elle se souvient. La fin de journée, la voiture, le coup sur la nuque, Michael. Au bout d’une dizaine de minutes d’effort, elle parvient enfin à suffisamment courber le haut de sa nuque et aperçoit une trace visqueuse blanchâtre qui s’est répandue sur son corps, la souillant du haut de ses seins jusqu’au début de ses hanches.
Emilie est répugnée. Elle vomit. Ses liens la font souffrir, les cordes avec lesquelles son « ami » Michael l’a attachée serrent tellement son corps que le sang a du mal à circuler dans celui-ci. Une sensation extrêmement désagréable l’envahit peu à peu. Elle commence à ne plus sentir son corps. Sa tête se met à tourner.
Emilie est comme ivre, ivre de douleur, ivre de malheur, ivre de tristesse. Ce sentiment prend le dessus sur les autres, mûrit peu à peu. Les images de moments passés avec Michael envahissent son esprit, alimentant sa tristesse qui se transforme d’abord en colère, puis en haine. Elle est comme possédée par celle-ci. Elle ne pense plus, elle n’est plus apte à penser. Guidée par sa haine, le petit ange timide se transforme en requin au corps de dauphin et, de sa nouvelle vigueur, arrache ses liens qui, au passage, déchirent sa peau, comme pour laisser une trace de l’emprise qu’ils ont eu sur elle.
Durant des heures, elle cherche une sortie à cette forêt qui lui parait, comme à présent le reste du monde, hostile et insupportable. Elle court, rageuse, telle un ange déchu volerait de ses sombres ailes à la poursuite de l’origine de sa chute, détruisant de ses petites mains autrefois si douces et timides, aujourd’hui si violentes et incontrôlables tous les obstacles se trouvant sur son chemin.
Elle parvient enfin à s’extraire de cet enfer floral.
Retour au village.
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MessageSujet: Emilie (pt III-IV)   .:Nouvelle:. Emlie (pt I-II) Icon_minitimeDim 28 Oct - 18:30

III

Il fait nuit. Le froid la ronge et atténue le degré de ses sentiments qui passent de l’état de haine à celui de douleur et de fatigue.
Marcel, éternel pilier de l’unique bistrot du village, la cinquantaine, le visage rongé par l’alcool, gît à quelques mètres d’Emilie, il est allongé sur le sol, à côté de la porte du bar. Personne d’autre dans les alentours.
« Mais qu’est-ce qu’il fait là, à cette heure-ci ? »
Oubliant sa nudité, Emilie s’approche de l’homme. Il dort. Que doit-elle faire ? Elle le réveille. Après un bref moment, il retrouve un peu de lucidité, voit une plantureuse créature nue qui vient le réveiller. Après un bref temps de réflexion, il se lève, la fixe, le regard plein de désir. La jeune fille se rend compte qu’elle se trouve nue face à un homme ivre dont elle ne sait pas grand-chose et qui la fixe avec des yeux étranges.
De tout son élan alcoolisé, le poivrot s’élance sur la jeune fille et, baissant son pantalon, entreprend de la pénétrer.
Emilie se défend, frappe, bouge dans tous les sens, rien n’y fait. Marcel l’étrangle, elle a du mal à respirer, ses poumons réclament de l’oxygène, elle va bientôt s’évanouir. Marcel approche sa bouche de celle d’Emilie. Une ignoble odeur envahit la gorge déjà souffrante de la jeune fille, une puanteur qui la répugne tellement qu’elle finit par se convulser de dégoût. Du fond de son estomac remonte jusqu’à sa bouche la bile, le dégoût et la haine qu’a Emilie envers cet homme, envers Michael, envers ce monde monstrueux. Le suc digestif sort par flots saccadés de sa bouche, entrant dans celle de son agresseur à qui le goût acide et amer de l’estomac d’Emilie donne des nausées. Il lâche sa prise. Il vomit à son tour.
Emilie est en transe. Sa vision se trouble, sa respiration se fait saccadée, elle ne sent plus de douleur. Elle empoigne le cou de son agresseur, le serre de toutes ses forces, tentant à plusieurs reprises de planter ses ongles dans la peau de ce dernier, elle y parvient enfin. Elle jubile, la haine lui monte à la tête, elle transperce à présent de ses ongles le cou de Marcel. Ses cinq doigts se retrouvent à l’intérieur de la gorge de poivrot. De toutes ses forces, elle arrache tout ce qui se trouve à l’intérieur.
Emilie est à genoux, penchée au dessus de son agresseur, frappant de sa force décuplée par la haine le visage de Marcel. Elle rit. Un rire démoniaque sort des profondeurs de la gorge de la jeune fille au visage et aux mains ensanglantées, ces mains qui frappent sans cesse le crâne du cadavre que la jeune fille surplombe. La boîte crânienne du macchabée éclate dans un bruit sourd et humide, formant autour d’elle une flaque rouge sombre qui s’étire peu à peu, jusqu’à former une auréole sanglante autour de ce qui fut jadis le visage de Marcel.
Emilie retrouve peu à peu son état normal. Apeurée et répugnée par le meurtre sanglant qu’elle vient de perpétrer, elle s’enfuit.

IV
Emilie court, encore, l’aurore se profile au loin, tel un espoir, au bout de la longe ligne de fuite goudronnée qu’elle parcourt. Elle s’arrête un instant pour admirer ce spectacle rassurant. Elle se rend conte qu’elle court depuis des heures, fatiguée, elle s’assoit au bord de la route, pliant ses genoux contre sa poitrine et les encerclant par ses bras tremblants, comme pour se protéger du monde extérieur. En fin de compte, elle aurait bien aimé rester dans le corps de sa mère, au chaud, protégée par des parois d’amour, ne jamais connaître la haine et le chaos se trouvant à l’extérieur, ne jamais sortir, ne jamais naître...
Un véhicule se profile au loin...
Que faire? Doit-elle se cacher, s'enfouir sous les ronces du fausset se trouvant à sa gauche ou tenter le tout pour le tout, se présenter nue, maculée de sang et sans défence face à un inconnu dans le but d'obtenir de l'aide? De l'aide, mais elle ne sait même pas comment le conducteur de cette camionette pourait l'aider... Le véhicule approche. Il lui faut choisir vite, la solitude ou l'inconnu...
L'inconnu.
Emilie se place au milieu de la route, étend ses bras au ciel, les secoue pour attirer l'attention du chauffeur, le véhicule est à présent à une vingtaine de mètres, le conducteur ne semble pas avoir vu la jeune fille. Elle sautille et fait de grands gestes
Dix mètres.
Elle hurle pour montrer sa présence.
Cinq Mètres.
Elle se dit qu'elle aurait du choisir la solitude.
Deux mètres.
Elle voit sa vie défiler devant elle.
Un mètre.
...


Son corps sans vie gîsant sur le sol, sale, taché de boue et de sang; sa mâchoire à quelques mètres de sa main droite dont les articulations ont été broyées par le poids de la voiture, un étrange spectacle aux airs de tableau macabre sur fond rouge sang; c'est ce qu'aperçoit Emilie.
Elle s'éloigne peu à peu du sol, fixant ce qui fut jadis son corps. Elle s'envole de plus en plus haut, l'attraction qui l'emmène vers les cieux est telle qu'Emilie ne tente même pas d'aller à l'encontre de celle-ci; et puis, après tout, c'est peut être mieux comme ça, "ailleurs c'est toujours mieux qu'ici" se dit-elle, fataliste, lorsque, soudain, elle aperçot la portière de la voiture qui l'a fauchée s'ouvrir.
Toute son enveloppe spirituelle frémit en cet instant et elle sent un terrible feu haîneux au fond de son coeur immateriel... Le meurtrier qui sort du véhicule, ramasse le cadavre de la jeune fille, l'embrasse longuement, puis, après de nombreux attouchements, le jette dans le coffre n'est autre que son ami, Michael...
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MessageSujet: Re: .:Nouvelle:. Emlie (pt I-II)   .:Nouvelle:. Emlie (pt I-II) Icon_minitimeLun 29 Oct - 18:59

je n'ai qu'un mot qui me vient a l'esprit "ouaah" je ne m'y connais pas spécialement en literrature, mais je lis quelque fois un bon stefen king^^ et là franchement je trouve que tu as beaucoup de style et que tes écrits ne peuvent pas laisser indifférent, surtout continu !!! =)
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MessageSujet: Re: .:Nouvelle:. Emlie (pt I-II)   .:Nouvelle:. Emlie (pt I-II) Icon_minitimeLun 29 Oct - 20:21

Merci, ca me touche, mais j'aimerais bien savoir écrire d'aussi beaux poêmes que les tiens...
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MessageSujet: Re: .:Nouvelle:. Emlie (pt I-II)   .:Nouvelle:. Emlie (pt I-II) Icon_minitimeLun 29 Oct - 20:57

tu parles, mes poèmes c'est rien à coté de ton talent à toi franchement ^^
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MessageSujet: Re: .:Nouvelle:. Emlie (pt I-II)   .:Nouvelle:. Emlie (pt I-II) Icon_minitime

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